Engagement en faveur d’un développement endogène au profit des entreprises du territoire à Chartres Métropole

« Mon vœu le plus profond, c’est que vous puissiez garder, comme votre bien le plus précieux, cette cohérence dans votre parcours et cette cohésion entre vous. […] Le développement économique est la résultante d’un territoire organisé correctement, où les échanges sont fluides et où l’urbanisation s’est déployée d’une façon réfléchie, sans agressivité ».

Cérémonie des vœux aux acteurs économiques, J.P. Gorges, lundi 27 janvier 2020

En pleine crise, Jean-Pierre Gorges a rappelé son engagement en faveur d’un développement endogène au profit des entreprises du territoire.

Il poursuit sa stratégie de développement dans un climat économique national menacé par une dépression économique sans précédent, la hausse du chômage et la faillite de beaucoup d’entreprises.

La situation actuelle pose la question de la nécessité de cette économie actuelle qui est en train de se casser la figure ? Personnellement, je défends plus le commerce de proximité.

J.P. Gorges, L’Echo Républicain, le 22/09/2020

La réponse à la mondialisation est dans la décentralisation. Il faut commencer par consommer ce qu’on a autour de soi et après on élargit le cercle. Pour moi, le confinement a plus gêné ceux qui vivent dans cette tourmente de la mondialisation et moins les autres. On peut vivre normalement en faisant appel au marché local.

Jean-Pierre Gorges a d’ailleurs écarté l’implantation d’une plate-forme logistique en 2018 (2000 emplois, 20 hectares) pour ne pas faire croître la précarité et préserver la mixité sociale.

Les raisons invoquées sont en particulier les nuisances causées par la circulation de 50 000 poids lourds par mois, la perte de l’équilibre sociologique de la ville et la fragilité du type de créations d’emplois envisagées qui seront très vite laminés par l’automatisation.

Ce développement doit également respecter l’environnement.

Il se fait en respect d’une directive paysagère issue d’une concertation approfondie avec l’ensemble des acteurs du territoire (collectivités, associations, organisations professionnelles…).

Cette directive est conçue pour être à la fois un moyen réglementaire de protection destiné à maîtriser l’évolution des paysages, mais surtout un outil de référence pour gérer l’espace.

« Sur des territoires remarquables par leur intérêt paysager […], l’État peut prendre des directives de protection et de mise en valeur des paysages. Ces directives déterminent les orientations et les principes fondamentaux de protection des structures paysagères qui sont applicables à ces territoires. […] Elles font l’objet d’une concertation […]. Elles sont approuvées par décret en Conseil d’État […]. »

Extrait de l’article L350-1 du Code de l’Environnement

La directive paysagère comprend 3 parties :

I – Le rapport de présentation Il analyse l’état initial du paysage à protéger et à mettre en valeur, en justifiant son caractère remarquable. Il expose les objectifs poursuivis. Il indique le périmètre d’application de la directive.

II – Les orientations et principes fondamentaux de protection et de mise en valeur C’est le cœur de la directive, sa partie réglementaire. Elle contient les éléments applicables aux documents d’urbanisme et opposables aux autorisations d’occupation et d’utilisation du sol et aux autorisations de défrichement. Les éléments réglementaires peuvent être gradués en fonction de l’intérêt des différentes structures paysagères sur le territoire d’application de la directive. Les documents graphiques permettent une traduction cartographique de la directive. Ils font apparaître son périmètre d’application et territorialisent les orientations et principes fondamentaux. III – Le cahier de recommandations Le cahier de recommandations est un document facultatif. Il concerne les actes de gestion susceptibles de protéger et de valoriser le réseau de vues sur la cathédrale, mais qui ne doivent pour autant pas faire l’objet de dispositions réglementaires.